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Déontologie

Charte des professionnels… du « champ psy »

Je suis praticienne signataire de la Charte Accompagner par l'éthique ®, afin que les bénéficiaires de mes services et toutes les instances ou institutions qui le désireraient puissent se référer à un cadre éthique défini par les praticiens signataires.

 

"Répondre à un besoin culturel nouveau."

Dans le monde de l’accompagnement, une génération nouvelle d’usagers voit le jour : celle de citoyens libres et responsables, en désir d’évolution, de conscience, de sens et de mieux-être. Dans cette quête, ils expriment le besoin de trouver une source de réponse en eux-mêmes, mais ressentent parfois le besoin d’être accompagnés par un professionnel.

Nous, praticiens, signataires de cette charte, désireux de répondre à ce besoin nouveau, souhaitons définir un cadre éthique auquel pourront se référer les bénéficiaires de nos services et toutes les instances ou institutions qui le désireraient.

Au-delà de cette nécessité d’éthique professionnelle, cette charte pourrait poser les prémices d’une éthique de la rencontre humaine.

La Déclaration universelle des Droits de l’Homme, en tant que référence contemporaine des comportements humains, en constitue les fondations indiscutables.

Nos engagements en tant que signataires de la charte :

 

1. Diversité des approches :

Venant d’horizons divers avec des formes, des expériences et pratiques variées, nous savons que la diversité favorise la richesse de l’accompagnement. Nous la considérons comme nécessaire et reconnaissons aux accompagnants et accompagnés, le droit de bénéficier pleinement et librement de cette diversité dans le cadre de leur responsabilité d’adulte.

 

2. Globalité :

Nous prenons en compte les équilibres complexes de la personne dans sa réalité physique, psychique et spirituelle.

 

3. Égalité :

Nous posons que les êtres que nous accompagnons s’inscrivent dans un rapport d’égalité avec nous-mêmes. Nous partons de l’a priori que nous “ne savons pas à la place de la personne”. Une interaction enrichissante se manifeste entre notre expérience et ce dont la personne nous rend témoin dans sa façon d’expérimenter et de découvrir les ressources déposées en elle par la vie. Chacun peut alors apprendre de chacun.

 

4. Bienveillance, Liberté :

Notre pratique s’appuie sur une approche bienveillante faite d’écoute, de compassion, de conseil ou de soins, dans le respect majeur de la liberté de la conscience et des sentiments de la personne. Le respect de cette liberté implique que nos propositions ou explications s’adaptent à chaque bénéficiaire de façon à être assimilées et intégrées par eux.

Nos pratiques (quelles qu’elles soient) nécessitent, pour être mises en œuvre, un accord dialogué et accepté.

Les temps de maturation des étapes de développement doivent être respectés.

 

5. L’accompagnant est en recherche constante :

Nous veillons à garder active et vivante la dynamique nécessaire à l’accomplissement de cette tâche, par tous les moyens de travail sur nous-mêmes, de supervision, de formation, d’ouverture aux autres et au monde correspondant aux nécessités de notre parcours.

 

6. Autorité du professionnel de l’accompagnement :

Notre démarche se différencie de l’attitude “médicale” impliquant un diagnostic, un pronostic, un traitement prescrit par un « spécialiste » à un “patient ».

Elle s’inscrit dans un domaine où la conscience, dans son origine mystérieuse, est en constante relation avec un “inconscient” (non limitatif dans sa définition).

Les praticiens s’engagent à la prise en compte essentielle de cette difficulté/richesse de l’individualité humaine.

En fonction de quoi… l’accompagnant s’applique à n’exercer en aucune façon de pression physique, biologique, psychique, morale ou spirituelle, induisant une limitation de la volonté propre des bénéficiaires.

Par extension, il incite ses usagers à la vigilance face à des mouvements, groupes ou individus qui ne respecteraient pas cette éthique.

 

7. Secret professionnel :

Nous sommes tenus, dans le cadre du strict respect de la loi, au secret professionnel. Nous nous engageons à ne « parler » en aucun cas de nos bénéficiaires à quiconque, sauf dans le cadre d’une supervision, elle même tenue au secret professionnel.

 

8. Pudeur, mœurs :

Nous posons comme proscrits et considérés comme des passages à l’acte non justifiables par de prétendus « mobiles thérapeutiques », les manœuvres de séduction affective ou sexuelle, les

attouchements, la relation sexuelle elle-même dans le cadre de la relation d’accompagnement.

Dans tous ces cas, ces attitudes ne peuvent avoir lieu sans rupture immédiate du contrat qui lie les protagonistes et rend caduque la relation d’accompagnement ou de soins. Et, dans le cas où une relation d’ordre personnel, privé s’instaure entre l’accompagnant et l’accompagné, elle ne peut avoir lieu que hors contrat, hors du cadre professionnel et d’une rémunération.

Et dans le cas où l’accompagné, adulte et responsable, accepte le changement de statut de la relation, seule une relation humaine privée, peut-être poursuivie, hors contrat, hors d’un cadre

professionnel et d’une rémunération.

 

9. Implication émotionnelle :

Notre implication émotionnelle existe naturellement, mais elle se veut toujours au service d’une meilleure connaissance de nous-mêmes et de l’aide à apporter objectivement, sans être orientée de façon captatrice vers notre intérêt affectif ou pécuniaire.

Cette attitude exige la vigilance du praticien sur lui-même à se garder de ses propres projections, attentes, désirs de puissance et par là, lorsque nécessaire, à accepter une supervision confraternelle. Le praticien se garde en particulier, de toute attitude à prolonger la relation d’accompagnement ou de soin à son profit.

Ceci implique une bonne connaissance pratique et vécue du jeu des transferts et contre-transferts. Ces termes étant pris dans leur sens large et nouveau qui veut que toute relation humaine quelle qu’elle soit, comporte une dimension transférentielle.

 

10. Rémunération :

Nos tarifs sont clairement affichés au départ avec des règles précises qui respectent les intérêts de chacun. Ces tarifs sont raisonnablement adaptés aux services fournis,

tout en tenant compte de nos besoins particuliers.

Ils sont définis en fonction d’un principe qui accorde la priorité à l’intérêt culturel de l’activité sur les aspects de marchandisation.

 

11. Selon ces objectifs, les praticiens ont la possibilité de se justifier en fonction de leurs capacités à accompagner :

Ces capacités peuvent être :

– acquises comme une extension intuitive et expérimentale d’une activité précédemment validée par un parcours universitaire.

– acquises par connaissances et expériences reçues dans un cadre structuré pour transmettre la pratique en question

– acquises par connaissances et expériences reçues de personnes expérimentées,

– acquises par connaissances et expériences autodidactes confrontées à d’autres,

– innées, puis développées, confrontées, au gré des parcours de vie et de rencontres des praticiens,

 

A ) Les signataires reconnaissent par expérience qu’aucun diplôme seul, aussi brillant soit-il, sans pratique expérientielle spécifique, ne suffit à conférer à quiconque la qualité de professionnel de l’accompagnement et du mieux-être.

 

B) La Justice, française ou européenne, sert d’arbitrage éventuel en cas de litige entre un signataire et une personne bénéficiaire de son aide. Pour les signataires de cette charte, l’absence de diplôme universitaire n’est pas un argument suffisant pour disqualifier un praticien. Il est

possible de s’appuyer sur cette charte pour répartir les responsabilités.

 

(Cette charte a été conçue et finalisée au sein d’un collectif de six personnes indépendantes. Elle n’est soumise à la pression d’aucun groupe de quelque nature que ce soit).

Copyright © Charte éthique des professionnels "accompagner par l'éthique ®" 2016 - 2017

Code de déontologie du Syndicat des Sophrologues Professionnels

 

Définition

La sophrologie est une discipline spécifique, du domaine des sciences humaines. Elle utilise une méthodologie originale et un ensemble de techniques destinées à mobiliser de façon positive les capacités et ressources qui existent en tout être humain, visant ainsi à renforcer les structures saines de la personne. Elle permet de donner naissance à de meilleures possibilités d’adaptation aux nouvelles conditions de vie en société. Très largement utilisée dans le domaine clinique et thérapeutique, la Sophrologie présente aujourd’hui un caractère social, préventif et pédagogique qui s’adresse à chacun, de la préparation de la naissance jusqu’à l’accompagnement en fin de vie. L’exercice de la Sophrologie représente aujourd’hui une nouvelle profession à part entière.

 

Formation

La formation doit comporter au moins 300 heures présentielles de cours pratiques et théoriques. Les formations par correspondance ne sont pas reconnues

 

Conditions d’exercice professionnel - Législation

 

Le sophrologue peut exercer son activité :

Soit comme une profession à part entière

Soit comme une méthode complémentaire s’intégrant de plein fait dans sa profession ou sa spécialité de médecin, sage-femme, infirmier, kinésithérapeute, enseignant, entraîneur sportif...

Soit en plus d’une autre activité professionnelle

Le Sophrologue dispense des séances individuelles, des entraînements de groupe en clientèle privée ou au sein d’entreprises et d’institutions. Il utilise et adapte la sophrologie en vue d’une application spécifique dans le champ de ses compétences. Le Sophrologue a le choix pour exercer son activité entre les différents statuts juridiques d’exercice professionnel (EURL, libéral, association, micro entreprise, société...) Pour l’exercice légal de son activité, il incombe au Sophrologue d’établir toutes les déclarations nécessaires auprès des organismes publics. Il s’engage à respecter la législation en vigueur.

 

Ethique

Le Sophrologue s’engage à respecter les cadres et principes généraux de la méthode. Il respecte les valeurs que défend la Sophrologie : responsabilité, tolérance, respect de la liberté individuelle et de la dignité humaine, tant envers ses clients qu’envers ses confrères. Il exerce son activité sans aucune discrimination d’âge, de sexe, de race, de religion ou d’appartenance politique.

 

Confidentialité

Le Sophrologue est tenu au respect absolu du secret professionnel envers ses clients, de manière à assurer la protection du cadre d’exercice professionnel. Dans la conduite des groupes, il informera les participants de l’extension du secret professionnel à chacun d’eux. Le secret professionnel ne pourra être levé que dans le cadre des dispositions prévues par la loi.

 

Responsabilité - Compétence

Le Sophrologue a acquis au cours de sa formation les cadres méthodologiques, théoriques, techniques et pratiques propres à la méthode au travers desquels il se définit professionnellement. Il s’engage à respecter les cadres et limites de ses compétences, à informer et justifier de celles-ci auprès de ses clients. Le Sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé. Il ne pose pas de diagnostic, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et n’interfère pas dans les traitements en cours. Il dirige sur un thérapeute compétent et dûment qualifié le client qui nécessite une aide qui ne relève pas de ses compétences. Il assure avec discrétion et compétence son rôle d’auxiliaire de la santé avec les autres professionnels. En cas de coanimation ou de sous-traitance, il s’assure de la compétence de ses collaborateurs et assume la pleine responsabilité de leurs interventions.

 

Facturation

Il facture à ses clients le montant exact de ses prestations qu’il apprécie avec tact et modération en fonction de ses compétences et du tissu social dans lequel il exerce.

 

Coopération - Solidarité

Le Sophrologue fait preuve de solidarité avec ses confrères. Il coopère avec ceux qui le sollicitent et facilite, dans la mesure de ses moyens, leur intégration dans la profession. Il s’abstient de tout jugement vis-à-vis de ses confrères, tant sur le plan professionnel que privé.

 

Arbitrage

En cas de difficulté particulière, le Sophrologue peut demander conseil auprès d’un des membres du Syndicat des Sophrologues Professionnels (S.S.P.) et/ou solliciter l’aide des professionnels compétents. En cas de différent, le Sophrologue recherche une solution amiable et peut solliciter si besoin est, l’arbitrage du Syndicat des Sophrologues Professionnels.

 

Image de marque

Le Sophrologue s’engage, à travers ses actions, ses propos, son comportement en général, à donner une image respectueuse et valorisante de sa profession.

Publicité

 

Le Sophrologue est libre et responsable d’établir sa publicité et son information, compte tenu de la législation en vigueur. Toute publicité mensongère est strictement interdite et répréhensible (promesses irréalistes, usurpation de compétences...)

 

Infraction à la déontologie

Tout Sophrologue signataire et/ou membre du Syndicat des Sophrologues Professionnels est tenu de respecter la charte déontologique. En cas d’infraction, le bureau du Syndicat des Sophrologues Professionnels peut prononcer des sanctions contre le contrevenant pouvant aller du simple avertissement jusqu’à l’exclusion. En cas d’infraction grave ou réitérée, le Syndicat des Sophrologues Professionnels peut se porter partie civile dans une action en justice intentée contre un Sophrologue. 

Code de déontologie régissant la profession de relaxologue

Définition de la profession : la relaxation se définit comme une technique agissant sur le corps et le mental, évoluée et adaptée aux cas particuliers, mises à la disposition du public. Elle est destinée à favoriser l'exploitation des facultés naturelles de l'Être humain et destinée à permettre l'épanouissement de sa personnalité dans sa globalité.

 

Le relaxologue s'engage à donner toutes les informations précises et adaptées à chaque sujet sur sa pratique thérapeutique avant de l'utiliser.

 

Le relaxologue s'engage également à utiliser la relaxation telle qu'elle a été conçue à l'origine, c'est à dire avec l'entière approbation du sujet de même que sa connaissance approfondie des techniques mises en œuvre.

 

TITRE 1 : EXERCICE DE LA PROFESSION

Il est demandé au Relaxologue exerçant professionnellement les critères suivants :

 1 - Le secret professionnel, vis-à-vis du consultant et du contenu de l'entretien.

 2 - La compétence et la connaissance approfondie des techniques de relaxation dans sa spécialité.

 3 - Un sens moral élevé et le respect de la personnalité du consultant.

 4 - Le respect du contrat passé tacitement entre le relaxologue et le consultant.

 5 - De manifester un esprit d'amicale collaboration entre praticiens qu'elle que soit leur obédience.

 6 - La tolérance à l'égard de tout courant ou école en bannissant tout esprit de polémique.

 7 - Se limiter à son domaine de compétence.

 

TITRE 2 : LES INTERDITS

 1 - Ne jamais interrompre un traitement médical si l'on n'est pas médecin soi-même.

 2 - Ne jamais prescrire aucun traitement médicamenteux.

 3 - N'intervenir dans aucune maladie sans s'être assuré le concours d'un médecin qui sera seul juge de l'opportunité d'une prise en charge par un relaxologue.

 

Ce Code de Déontologie a été établi lors d'une Commission Nationale à Tours en 1989. Cette Commission comprenait des médecins, psychiatres, psychologues, psychomotriciens, kinésithérapeutes, relaxologues, sophrologues et responsables d'Ecoles de formation de relaxologues.

Code de déontologie des musicothérapeutes

Ce code de déontologie est en cohérence avec le Code Ethique de l’European Music Therapy Confederation, dont il précise et adapte le contenu, en direction des musicothérapeutes de France, affiliés à la Fédération Française de Musicothérapie : les musicothérapeutes appartenant aux organisations confédérées par l’European Music Therapy Confederation s’engagent à travailler dans le cadre de la loi de leur pays.

La finalité de ce code de déontologie est de protéger les patients contre des pratiques contraires à l’éthique, et à orienter les membres dans leur comportement professionnel.

Ce code comprend 8 articles, tels qu’ils ont été adoptés lors du Conseil d’Administration de la Fédération Française de Musicothérapie en date du 10 novembre 2004.

Il entre en vigueur immédiatement.

1 Champ d’application

1.1 Le code de déontologie de la Fédération Française de Musicothérapie est en accord avec le code éthique de l’European Music Therapy Confederation.

1.2 Par leur signature, tous les membres adhérents et affiliés de la Fédération Française de Musicothérapie s’engagent à respecter ce code de déontologie.

2 Objet

2.1 Le but principal de ce code de déontologie est de protéger les patients contre des préjudices résultant d’un comportement contraire à l’éthique, et d’assurer qu’en toutes circonstances, leur sécurité sera toujours prioritaire. Les objectifs secondaires de ce code de déontologie sont directement ou indirectement subordonnés au but principal ci-dessus.

 

3 Obligations professionnelles générales

3.1 Le musicothérapeute doit avoir terminé une formation spécialisée à la musicothérapie conforme aux critères d’admission spécifiés par la Fédération Française de Musicothérapie.

3.2 Le musicothérapeute se plie aux exigences légales le concernant. Il est fondamentalement tenu au secret professionnel (défini par l’Article 378 du Code Pénal et les articles 226-13 et 226-14 du nouveau code pénal).

3.3 Il doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci.

3.4 Lorsqu’il n’est pas couvert par une assurance de son employeur, le musicothérapeute doit prendre à ses frais une assurance Responsabilité Civile professionnelle, et souscrire aux obligations légales en vigueur.

3.5 Il s’engage à approfondir ses connaissances et son savoir-faire, et à soumettre son exercice professionnel à une supervision. Il devra pouvoir en rendre compte à la Fédération Française de Musicothérapie si celle-ci le jugeait nécessaire.

4 Responsabilités spécifiques envers les patients

4.1 Toute pratique de la musicothérapie doit être associée à un travail de réflexion théorique.

La séance de musicothérapie, quelle qu’elle soit, ne se suffit pas à elle-même ; le temps de préparation, de réflexion, de reprise des séances, et le travail de recherche musicale indispensable à cette pratique, font partie du processus thérapeutique.

 4.2 Le musicothérapeute, conscient du degré de dépendance inhérent à une relation thérapeutique, n’abusera en aucune circonstance de cette relation thérapeutique pour satisfaire ses propres intérêts.

 4.3 Le musicothérapeute s’engage à respecter le libre choix du patient.

Il travaille sur la base d’un accord explicite avec le patient, ses parents ou son tuteur légal, ou les soignants.

Ce contrat comprend :

 a/ l’orientation musico thérapeutique, son cadre, ses méthodes et ses buts

 b/ le champ et la durée approximative du traitement,

 c/ le coût (le cas échéant),

 d/ une explicitation de la nature confidentielle de la thérapie et, dans le cas d’un mineur, des limites de cette confidentialité prévues par la loi sur la protection de l’enfance.

4.4 Le musicothérapeute refuse de prendre en charge des patients dont les besoins spécifiques ne relève pas de ses compétences.

Ceci inclut les cas qui nécessitent des techniques spécifiques qu’il n’a pas apprises ou n’est pas en mesure d’utiliser.

Le musicothérapeute est responsable de la sécurité de son patient pendant les séances de thérapie. Il est de son devoir de s’informer des pathologies que présente un patient, qui pourraient requérir une assistance médicale ou un équipement spécialisé.

4.5 Le musicothérapeute ne traite que des patients qui lui ont été confiés ou qui se sont adressés à lui de leur propre initiative. Il s’interdit de faire toute publicité de nature commerciale

 4.6 Dès lors qu’il accepte de répondre à une demande de thérapie, le musicothérapeute s’engage à assurer personnellement des soins consciencieux, et à faire appel s’il y a lieu à l’aide d’un tiers compétent.

 5 Responsabilité envers les stagiaires, étudiants et supervisés

 5.1 La thérapie individuelle ou de groupe d’un étudiant en musicothérapie ne peut être assurée par une personne assurant l’enseignement théorique, la supervision ou le stage pratique de l’étudiant.

 5.2 Le formateur, le superviseur, ne délègue une responsabilité clinique à un étudiant ou à un stagiaire en supervision qu’à condition de lui donner des instructions précises et d’assurer une supervision adéquate.

 6 Confidentialité et protection des informations

 6.1 Le musicothérapeute protège la confidentialité absolue de l’information recueillie au cours du traitement.

 6.2 Les exceptions concernent :

 a/ les informations générales strictement nécessaires à la coordination du mode de traitement, qui peuvent être partagées avec les professionnels concernés.

Les stagiaires en musicothérapie sont soumis aux mêmes exigences de confidentialité que le musicothérapeute.

 b/ les informations concernant des mineurs, dans la cadre légal de la protection de l’enfance, et sur demande formelle de la justice.

 c/ les informations respectant l’anonymat du patient pouvant être publiées pour les besoins d’une conférence, d’une étude de cas ou d’un projet de recherche.

 7 Recherche

 7.1 Tout travail de recherche en musicothérapie, qui concerne directement des patients, s’inscrira dans la cadre légal de la recherche clinique : priorité sera donnée aux objectifs thérapeutiques, à la sécurité du patient, et au respect de son anonymat.

 7.2 La propriété intellectuelle sera respectée. Les contributions de tiers seront clairement mentionnées dans toute conférence ou publication.

 8 Sanctions en cas d’infraction au code de déontologie de la Fédération Française de Musicothérapie

 8.1 Le musicothérapeute est conscient que la Fédération Française de Musicothérapie, en tant que membre de l’European Music Therapy Confederation, est tenue d’intervenir à chaque violation du code de déontologie et, si nécessaire, d’exclure les membres concernés.

 8.2 Le musicothérapeute s’engage à se soumettre aux décisions de la Fédération Française de Musicothérapie.

 8.3 Le musicothérapeute prend connaissance du fait que l’European Music Therapy Confederation a le devoir de rappeler régulièrement à l’ordre la Fédération Française de Musicothérapie sur la manière de traiter et de respecter les procédures déontologiques exigées. 


Je travaille toujours en concertation et en partenariat avec le corps médical, et mon intervention ne se substituera jamais à celle d’un médecin, psychiatre, psychologue ou tout autre soin d'ordre médical.